DIOMI NDONGALA, QUAND LES PARLEMENTAIRES INTERNATIONAUX S’EN MELENT/congonews 19.03.2013

DIOMI NDONGALA, QUAND LES PARLEMENTAIRES INTERNATIONAUX S’EN MELENT

par mpp le 19 mars 2013
CONGO NEWS 19.03.13 001CONGO NEWS 19.03.13 001

L’UNION INTERPARLEMENTAIRE, UIP, CONDAMNE LA PROCEDURE POLITICO-JUDICIARE DONT EST VICTIME LE DEPUTE DIOMI NDONGALA

le texte complet de la décision de l’UIP

http://democratiechretienne.org/2013/03/14/lunion-interparlementaire-uip-condmane-la-procedure-politico-judiciare-dont-est-victime-le-depute-diomi-ndongala/

DISCOURS DE KABILA SUR L’ETAT DE LA NATION :« TROP TARD, TROP BREF ET TROP IRRESPONSABLE ! »

DISCOURS DE KABILA SUR L’ETAT DE LA NATION :« TROP TARD, TROP BREF  ET TROP IRRESPONSABLE ! »

par mpp le 16 décembre 2012
diomiMPP

DISCOURS DE KABILA SUR L’ETAT DE LA NATION :

« TROP TARD, TROP BREF  ET TROP IRRESPONSABLE ! »

 

Le 15 décembre 2012, Joseph Kabila a tenu un discours sur « l’Etat de la Nation » dont le caractère soporifique et surréaliste a surpris la majorité des congolais. Dans une phase de notre histoire commune où les formules incantatoires ne garantissent plus le « statu quo », les limites de cet exercice oratoire abstrait  ressortent de  son caractère déconnecté de la réalité politique,  sociale et surtout sécuritaire du Congo.

Encore une fois de plus, M. Kabila prend les congolais pour des sous-citoyens.

Ce discours à la nation ne nous apprend rien, d’autant plus qu’il apparait que seulement aujourd’hui, face à la débâcle militaire et de sa politique sécuritaire, M. Kabila  pense construire une armée nationale,  apolitique et républicaine : il était où,  ces derniers 11 ans, pour ignorer cette faiblesse de l’état congolais ?

Peut-on combattre des visées expansionnistes des pays voisins de la RDC en enrôlant dans le désordre le plus total nos agresseurs dans nos propres forces armées ?

Et pourtant c’est cela la fondation de  politique sécuritaire menées par M. Kabila depuis 11 ans de « mixages ».Nos dénonciations, nos craintes n’auront servi à rien, sauf à nous faire traquer comme des sous-citoyens à abattre.

M. Kabila demande à la jeunesse de s’enrôler massivement dans l’armée pour défendre la nation; comment va-t-il entretenir cette armée de circonstance alors que les récents événements qui se sont déroulés à l’Est du pays ont démontré suffisamment l’impréparation, la misère  et les faiblesses logistiques et de commandement dont souffrent nos hommes engagés au front ?

Ce discours prononcé devant un auditoire largement acquis à sa cause, ne doit pas nous détourner de la réalité.

En effet, le peuple congolais a le droit de savoir :

– Quelle est la vraie nature du M23 et quelles sont ses revendications réelles ?

– Que stipulent ces accords secrets signés par Kabila avec des mouvements rebelles ainsi que le Rwanda et L’Ouganda  et pourquoi sont- ils secrets ?

– POURQUOI M. KABILA AVAIT AUTORISE LA PRESENCE DE TROUPES RWANDAISES EN TERRITOIRE CONGOLAIS MEME APRES LEUR DEPART OFFCIEL ET A L’INSU DES CITOYENS CONGOLAIS ?

– Le Rwanda et l’Ouganda étant formellement reconnus comme soutiens à ces mouvements rebelles par des Rapport Officiels des Groupes des Experts des Nations Unies,  quel  est le degré d’ implication réciproque dans l’agression de la RDC ? D’autant plus qu’il est difficile de comprendre la PROCHAINE participation à une force dite NEUTRE  de ces mêmes pays accusés d’agresser le Congo…

– Pourquoi avoir choisi Kampala au lieu de Brazzaville, par exemple,  comme lieu de négociation?

Beaucoup de questions qui n’ont aucune réponse précise dans cette projection incantatoire de l’Etat de la Nation congolaise.

De plus, nous avions déjà dans le passé décrié la dangerosité d’une politique jonglant entre négociations avec des «  Mutins » et les alliances ambiguës avec  des pays qui soutiennent cette génération continuelle  de rebellions de proxy hostiles : AFDL, RCD, CNDP et M23…

LES JEUNES CONGOLAIS NE PEUVENT DEVENIR ETERNELLEMENT LA CHAIRE A CANON SACRIFIEE SUR L’AUTEL DES ACCORDS SECRETS ENTRE KABILA, KAGAME ET MUSEVENI !

IDEM  POUR LA COHESION NATIONALE,  DONT LE MESSAGE GLANE DANS SON DISCOURS  SERAIT ADRESSE PARTICULIEREMENT A L’OPPOSITION POLITIQUE:

JUSQU’ A LA VEILLE DE CET EXERCICE ORATOIRE,  MOI – MEME JE CONTINUE A FAIRE LES FRAIS DE LA TRAQUE AUX OPPOSANTS POLITIQUES LES PLUS ENGAGES. PAS SEULEMENT M. KABILA IGNORE LA REVENDICATION DE LA LIBERATION DES OPPOSANTS POLITIQUES QUI SONT EN PRISON OU BIEN DETENUS AU SECRET PAR LES SERVICES DE SECURITE EN CE MOMENT,  MAIS IL CONTINUE A TRAQUER LES OPPOSANTS A KINSHASA, AVEC L’INSTRUMENTALISATION HONTEUSE DE L’APPAREIL POLITICO-JUDICIARE.

ENCORE DES BEAUX DISCOURS SUR LA COHESION NATIONALE DESTINES A DISTRAIRE LES CONGOLAIS, LES DESORIENTER POUR NE JAMAIS AFFRONTER LES QUESTIONS DE FOND QUI MINENT LES FONDATIONS DE  L’ETAT CONGOLAIS EN CE MOMENT:

–        QUID DE LA MISE EN DISCUSSION DE LA LEGITIMITE DU POUVOIR DE M. KABILA?

–        QUID DE SON HOLD UP ELECTORAL?

–        QUID DU PROCESSUS ELECTORAL LE PLUS DECRIE AU MONDE DONT CE PARLEMENT ANIME EN MAJORITE PAR DES APPLAUDISSEURS  TIRE SA PRETENDUE LEGITIMITE?

JUSQU’ AU MOMENT OU KABILA NE REPONDRA A CES QUESTIONS, LE MAL CONGOLAIS QUI GANGRENE NOTRE ETAT CONTINUERA A NE PAS ETRE DIAGNOSTIQUE CONVENABLEMENT. LES INCANTATIONS DES « BEAUX DISCOURS » NE PEUVENT PLUS FONCTIONNER POUR PERENNISER LE POUVOIR  DE CEUX QUI NE SE MONTRENT PAS A LA HAUTEUR DES DEFIS LANCE A LA NATION CONGOLAISE.

QUELLE COHESION EST-ELLE POSSIBLE ALORS QUE MEME LES MANIFESTATIONS DE SOUTIEN AU POPULATIONS MASSACREES DE L’EST OU BIEN A  L’ARMEE NATIONALE SONT REPRIMEES ET INTERDICTES?

LIBEREZ LES PRISONNIERS POLITIQUES, M. KABILA,  ET RECONNAISSEZ LE PLEIN ECHEC DE VOTRE POLITIQUE SECURITAIRE DEPUIS 11 ANS.

LA VERITE EST QUE LES RESSOURCES DU PAYS SONT UTILISEES POUR REPRIMER LE PEUPLE CONGOLAIS ET NON POUR COMBATTRE SES ENNEMIS:

PLUS DE 42.000.000 DE DOLLARS ONT ETE DEPENSES POUR REPRIMER LES CONGOLAIS APRES LES ELECTIONS SUR L’ENSEMBLE DU TERRITOIRE NATIONAL: DES CHARS DE COMBATS A PROFUSION ET DES POLICIERS EN TENUE ANTI-EMEUTES POUR EMEPECHER LA REVOLTE DU PEUPLE CONTRE L’ HOLD UP ELECTORAL. LES ELEMENTS DE LA  GARDE REPUBLICAINE HABILLES EN POLICIERS SONT MEME PASSES DE MAISON EN MAISON POUR ENLEVER NOS JEUNES ET POUR LES TUER. MAIS POUR COMBATTRE CEUX QUI AGGRESSENT LE CONGO, KABILA N’ A RIEN DE MIEUX A OFFRIR QUE DES TROUPES AFFAMEES ET TRAHIES PAR DES CHEFS CORROMPUS PRETS MEME A VENDRE LES ARMES A L’ ENNEMI DANS L’IMPUNITE LA PLUS TOTALE.

QUELLE ARMEE PEUT RESISTER A LA TRAITRISE DE CEUX QUI SE CACHENT DERRIERE LES ORDRES  DE  « REPLIS STRATEGIQUES » CHAQUE FOIS QU’ELLE AVANCE  OU BIEN ELLE EST PROCHE D’UNE VICTOIRE?

C’EST N’EST PAS LA FAIBLESSE QUANTITATIVE OU BIEN  LE VIEILLISEMENT DES  TROUPES, M. KABILA,  QUI MINE L’ARMEE CONGOLAISE MAIS L’INDIFFERENCE DES CHEFS FACE A L’AVENIR DU CONGO.

 

Que dire de la référence opportuniste à un «  instrument politique de cohésion » innommé et indéterminé,  que vous aurez la  magnanimité d’adopter « le moment opportun » (fin de citation) pour cimenter la cohésion nationale ?

Nous tombons ici en plein paternalisme et surréalisme politique…

M. Kabila n’a même pas le courage de citer, face à sa majorité artificielle issue de la fraude électorale et d’un Senat désormais fin mandat depuis presqu’une année, la parole « Dialogue ».

Cela laisse bien comprendre l’attitude crispée qui l’anime face à cette exigence vitale de légitimation des institutions politiques après le holdup up électoral de novembre 2011.

 

–        Ce discours à la Nation largement lacunaire  même dans la dénonciation de l’agression de la RDC, enfin extériorisée même si à travers  des formules ambiguës selon lesquelles « Tout aurait été dit sur l’agression de la RDC » (fin de citation) arrive trop tard ;

 

–       Il est trop bref et superficiel, car ne donne aucune réponse aux congolais sur les raisons de la débâcle politique, militaire et diplomatique que vit la RDC en ce moment ;

–        Il présente une lacune majeure dans le chef de son orateur : le timonier n’assume aucune responsabilité par rapport au naufrage du navire qu’il s’entête à conduire à tout prix, jusqu’ ‘à l’humiliation suprême de toute une nation.

 

–        Que dire de la leçon que M. Kabila veut donner à la Monusco, alors que lui-même ne tire aucune leçon de l’échec de sa propre politique sécuritaire ?

Face au bilan désastreux de sa politique de navigation à vue, il aurait été  plus sage, de la part de M Kabila, d’exprimer ses regrets et assumer ses responsabilités, car aucun congolais ne croit plus aux mirages des chantiers fantaisistes toujours inachevés ou bien au mythe  d’une modernisation de propagande vide de contenu concret en terme de développement et de sécurité.

Trop tard, trop bref et trop irresponsable, M. Kabila !

 

Fait à Kinshasa le 16/12/2012

Eugène DIOMI NDONGALA,

Président National de la Démocratie Chrétienne, D.C.

Porte-Parole de la Majorité Présidentielle Populaire, M.P.P

LES TROIS VIDEOS DE LA CONFERENCE DE PRESSE DE M.ME DIOMI NDONGALA

CONFERENCE DE PRESSE DE M.ME DIOMI NDONGALA A LA VSV, 27/07/2012 à 11h30

Je m’appelle Patrizia Diomi. Je suis depuis 20 ans  l’épouse de M. Eugène Diomi Ndongala, disparu depuis le 27/06/2012 à Kinshasa, le jour prévu de la tenue  d’une importante manifestation politique dont il était l’organisateur.

Je suis ici,  devant vous,  pour vous prendre à témoins  de la tentative du régime au pouvoir à Kinshasa  d’éliminer le député Eugène Diomi Ndongala,  tant « physiquement » que  « politiquement ».

« Physiquement », par une disparition longue et très pénible pour sa famille, qui continue depuis plus d’un mois, sans savoir quand elle prendra fin ;

«  Politiquement», par une stratégie honteuse qui vise à salir la victime d’un montage politico-judiciaire grossier, alors que l’opinion politique tant  nationale qu’internationale est désorientée par un véritable  lynchage médiatique.

Notre  calvaire  continue  depuis un mois et au nom de la famille Diomi je demande à ceux qui détiennent mon mari de le libérer car eux sont les premiers à savoir qu’il est absolument innocent.

Même dans un système politique où  les antivaleurs soient dominantes, il serait inconcevable de vouloir éliminer, dans l’impunité la plus totale, un homme politique de l’opposition à cause de ses opinions politiques et le faire disparaître dans la nature!

                                                                                                           

Quelle est la vraie  faute commise par mon mari pour mériter une condamnation à mort ?

Pourquoi des hiérarchies politiques et policières mentent–elles systématiquement au peuple congolais depuis plus d’un mois sur le sort du Député de l’opposition Eugène Diomi Ndongala ?

Je suis ici, devant vous, pour vous dire que les raisons de la séquestration d’Eugène Diomi Ndongala sont strictement liées à son engagement politique.

Depuis plus d’une année, mon mari a continué à se battre pour que les congolais puissent élire dignement  leurs dirigeants : au début de la campagne électorale, dès qu’il  mit  pieds dans la province du Kongo Central, il fut arrêté et emprisonné pendant deux mois, avec des prétextes découlant d’un montage politico-judiciaire heureusement dénoué après 10 semaines.

Au milieu de la  campagne électorale, tant mon mari que mes enfants furent les victimes d’un attentat perpétré par  un homme armé au service d’un baron du  PPRD, sans que cela n’émoie  la justice de ce pays, qui n’a jamais instruit notre  plainte pour investiguer sur la  tentative d’assassinat contre  mon époux et mes enfants, en juin 2011.

Et maintenant, voilà que les démons de l’intolérance politique se réveillent encore une fois et mon mari est à la merci d’un appareil politico-militaire liberticide, en tant que prisonnier politique, sans que ni sa famille ni les militants de son parti ne sachent où il se trouve, malgré toutes les recherches entreprises dans les lieux de détention tant officiels qu’extra-judiciaires, si nombreux malheureusement en RDC…

Quelle est la vraie faute commise par le Représentant  du peuple, Eugène Diomi Ndongala ?

Sa seule faute est son engagement politique aux côtés du Président Etienne Tshisekedi wa Mulumba ; sa faute coïncide avec  son combat pour la vérité des urnes et pour que les congolais ne puissent plus se limiter à « voter » mais aussi  et surtout à « élire » leurs dirigeants, comme dans  tous les autres pays libres et démocratiques du monde.

Sa faute a été le lancement de la Majorité Présidentielle Populaire, une plateforme politique dont l’objectif statutaire est justement l’affirmation d’une démocratie « gouvernante » et non « gouvernée», en République Démocratique du Congo.

Son crime de lèse-majesté a été de  vouloir organiser une Messe à la Cathédrale Notre Dame du Congo pour compatir avec les populations déplacées  de l’Est de la RDC  et cela sous l’égide de la MPP et en présence du Président Etienne Tshisekedi.

Son crime a été de croire qu’en RDC pouvait y avoir  de la place pour l’exercice des droits civils et politiques : il était confiant que la signature par 69 partis politiques de l’opposition de la charte constitutive de la  MPP  était un droit constitutionnellement garanti, alors que malheureusement, depuis les dernières élections du 28 novembre 2011, aucun droit n’est reconnu à l’opposition politique congolaise: aucune manifestation n’est autorisée, aucun meeting ne peut avoir lieu et les dissidents sont traqués et emprisonnés : Chalupa, Diomi mais avant eux Mokia, Kuthino, sans parler des nombreux militants des partis politiques de l’opposition qui ont disparu depuis les dernières élections de novembre 2011 et dont les familles n’ont même pas eu le droit de pleurer sur leurs dépouilles mortelles, car les corps de ces victimes sont emportés par leurs bourreaux.

D’ailleurs, le lendemain de la promulgation des résultats fabriqués  des dernières élections présidentielles et législatives, le Président Tshisekedi a été placé aux arrêts domiciliaires et maintenant son bras droit, Eugène Diomi Ndongala, vient d’être effacé de la scène politique dans l’impunité la plus totale,  à cause de  son activisme politique non violent et son courage de dire la vérité au peuple congolais, deux caractéristiques  devenues trop gênantes pour le pouvoir issu de la fraude électorale.

Alors qu’il se rendait à la manifestation de signature de la Charte Constitutive de la MPP, il a été enlevé et ainsi  soustrait à sa famille et à ses proches.

Dans quel autre pays au monde un leader de l’opposition peut-il  être effacé de la scène politique, séquestré pour ses opinions politiques, dans la plus totale impunité ?

Dans quelle  autre « démocratie », un député en fonction peut voir son immunité parlementaire piétinée, comme cela a  été le cas pour le député  Eugène Diomi Ndongala ? 

Dans quel autre état « normal » de la planète, l’on peut essayer de salir l’honneur d’un homme politique sur la base des accusations calomnieuses d’un repris de justice notoire, multirécidiviste, connu par tous dans la ville de Kinshasa pour ses  activités  de « frappeur » et qui collabore activement avec la police politique aux ordres du colonel Kanyama, alias « esprit de mort »?

Je cite M. Kennedy Kambala, contre  lequel j’ai déjà déposé une plainte pour diffamation, accusations dommageables et association de malfaiteurs…

Dans quelle autre « démocratie » au monde peut-on accuser gratuitement un homme politique de « viol » alors qu’il n’est même pas présent sur le lieu  du prétendu crime ?

Existe-t-il en RDC le crime de viol télépathique ? Car mon mari était chez lui à la maison depuis 18 h00 le 26/06/2012 et il sera informé à partir de la maison, par téléphone, à 22heures de la descente des hommes du Colonel  Kanyama alias « esprit de mort », venus massivement occuper le siège de la Démocratie Chrétienne, pour que ce parti politique de l’opposition ne puisse plus fonctionner.

Comment peut-on prendre au sérieux la  bande  des « bana-kanyama » composée d’escrocs notoires et filles de joie alors que le prétendu père accusateur n’est pas le géniteur des dames présentées comme ses filles, qui d’ailleurs ne sont même pas des sœurs ?

Ça vaut si peu l’honneur d’un homme, en République Démocratique du Congo ?

Comment un procureur général de la République peut-il se prêter à couvrir les agissements criminels d’une bande de malfaiteurs, pour des raisons strictement politiques ? Permettre que le siège d’un parti d’opposition, doté depuis 20 ans de la personnalité juridique, soit occupé « de facto » et pillé par des policiers,  sans aucun document légal à l’appui ?

Comment un procureur général de la république peut–il donner en pâture à des  télévisons d’obédience du  pouvoir,  très intéressées et alertées en avance, une mise en scène de la police  visant à appuyer la présentation d’un opposant politique comme un criminel, en violations de toutes les normes de procédure pénale congolaise et surtout, en violation des garanties constitutionnelles de ce pays, comme la présomption d’innocence, le secret de l’instruction et, surtout, l’immunité d’un parlementaire en fonction ?

Les citoyens congolais doivent savoir que désormais il suffit qu’un trio des malfaiteurs organise un   « théâtre de chez-nous » dans la parcelle voisine pour qu’ils puissent se retrouver  accusés de « viol » à distance…de flagrant délit – même s’ils ne sont pas physiquement  présents sur le lieu du prétendu crime ;

et  ce sort peu enviable peut être réservé à leurs  travailleurs,  qui peuvent eux-aussi être accusés de « complicité de viol » et tous emprisonnés pendant longtemps au secret, sur la base d’une conception de la « justice » qui rime plutôt avec l’arbitraire le plus absolu…

Non, arrêtons ce théâtre de mauvais gout !

La famille du député Diomi Ndongala, prisonnier politique du régime Kabila, exige la libération immédiate de leur mari, père, fils et frère.

L’image de la RDC a été déjà suffisamment souillée par les agissements criminels de certains éléments des forces de l’ordre  dans les assassinats de  Floribert Chebeya, Fidèle Bazana, Armand Tungulu pour ajouter à cette liste macabre aussi le nom du député Eugène Diomi Ndongala.

La grande inquiétude de la famille doit s’arrêter, maintenant.

Libérez Eugène Diomi Ndongala.

Patrizia Diomi

Siège de la Voix des Sans Voix 27/07/2012 à 11h30

20 JOURS DEPUIS LA DISPARITION DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA, LE DEPUTE DU PEUPLE

20 JOURS DEPUIS LA DISPARITION DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA, LE DEPUTE DU PEUPLE

Publié le 16 juillet 2012by mpp

COMMUNIQUE DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE DU 16/07/2012
CAPTURE D’ECRAN DE LA VIDEO DU SIT-IN DES MILITANTS DE LA DC DU 12/07/2012 A KINSHASA

20 JOURS DEPUIS LA DISPARITION DU

PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA,

LE DEPUTE DU PEUPLE

APPEL A COMMUNAUTE NATIONALE ET INTERNATIONALE

Depuis les dernières élections présidentielles et législatives, il règne un climat délétère sur la scène politique congolaise avec d’un côté la majorité présidentielle kabiliste qui exerce l’imperium du pouvoir sans en avoir la légitimité et la majorité présidentielle populaire, MPP en sigle, qui revendique la victoire électorale de Monsieur Etienne TSHISEKEDI à l’élection présidentielle.

Cette situation est l’héritage direct des fraudes électorales massives qui minent la légitimité des institutions politiques en place. Voilà pourquoi, ces dernières, abusent de la répression politique pour interdire “de facto” toute activité politique de l’opposition.

LE COMPLOT CONTRE LE DEPUTE DU PEUPLE

Exploitant l’économie des articles 8 de la Constitution et 15 de la loi portant Statut de l’Opposition Politique qui déclarent sacrées les activités de l’opposition et l’immunité de l’opposant, l’Honorable DIOMI NDONGALA, Président de la Démocratie Chrétienne, avait préparé, en sa qualité de porte-parole de la Majorité Présidentielle Populaire, la signature officielle le 27/06/2012 matin de la charte de cette plateforme politique par près de 69 partis politiques.

A cette fin, il avait reçu la veille au siège de son parti la Démocratie Chrétienne plusieurs responsables politiques et leurs militants pour réussir la cérémonie de la signature solennelle de cette charte le 27/06/2012 dans la salle paroissiale de l’Eglise Notre Dame du Congo. Il décidera d’arrêter à 17 heures et d’aller, à bord de la voiture d’un autre acteur politique, se reposer à sa résidence jusqu’au jour de la manifestation.

Il sera surpris vers 22 heures de recevoir un coup de téléphone l’informant de la visite indue à la permanence du parti sise 7B, Avenue Colonel Ebeya, dans la Commune de la Gombe, de plusieurs éléments de la police nationale conduits par le colonel KANYAMA. Il y a lieu de noter que le Député National DIOMI NDONGALA ne soupçonnait en rien qu’un montage ignominieux de la part du pouvoir PPRD et alliés avait été orchestré pour le salir et justifier sa séquestration aux yeux de l’opinion nationale et internationale.

Ne se reprochant de rien, il partira de sa maison le 27 juin avant 12 heures pour la Cathédrale Notre Dame du Congo où devrait se tenir la manifestation de la signature solennelle de la Charte de la majorité présidentielle populaire, plateforme politique dont il est porte-parole.

Sa priorité étant la réussite de la manifestation, il avait mandaté Maître YALA TUTU, Avocat, de se plaindre à l’Auditorat Militaire au nom de la Démocratie Chrétienne contre l’occupation illégale du siège de son parti sur Av. Colonel Ebeya, par les éléments de la police nationale munie d’aucun mandat de perquisition en violation des articles 22 à 25 du code congolais de procédure pénale.

L’objectif de faire échec à la sortie en public de la Majorité Présidentielle Populaire, MPP en sigle et de neutraliser le fonctionnement d’un parti politique de l’opposition, la Démocratie Chrétienne, sera atteint par le pouvoir PPRD et alliés, parce que la perquisition sans mandat du siège de la DC par la police politique du Colonel Kanyama (alias esprit de mort), en l’absence du propriétaire, sera couverte le soir du 27/06/2012 par la descente du Procureur Général de la République en personne au siège de la Démocratie Chrétienne, en vue de donner une apparence de légalité à cette occupation policière arbitraire, suivie d’une perquisition illégale et une mise en scène offerte en pâture à une télévision d’obédience KABILISTE. Malgré les nombreuses démarches des avocats de la Démocratie Chrétienne, l’occupation de son siège légal se poursuit jusqu’aujourd’hui.

En même temps, le 27/06/2012, l’accès de la Cathédrale Notre Dame du Congo sera interdit au public et depuis, l’Honorable DIOMI NDONGALA est porté disparu et détenu au secret en tant que

prisonnier politique.

PROCEDURE TRONQUEE

Prenant au mot le Ministre Lambert MENDE OMALANGA, porte-parole du Gouvernement, annonçant à la presse que la justice venait de mettre la main sur « un gros poisson de l’opposition pris en flagrant délit de viol sur mineur » il importe de souligner que dans son exposé des motifs, la loi n° 06/019 du 20/07/2006 modifiant et complétant le code de procédure pénal congolais en fait de violence sexuelle entoure pareil procès de beaucoup de discrétion. Ainsi est-il prescrit à l’article 74 bis de ce code de procédure pénale amendé ce qui suit : « L’Officier du ministère public ou le juge saisi en matière de violences sexuelles prend les mesures nécessaires pour sauvegarder la sécurité, le bien-être physique et psychologique, la dignité et le respect de la vie privée des victimes ou de toute autre personne impliquée. »

Cette disposition a pour objectif de protéger des innocents de fausses accusations infamantes.

L’expédition policière avec la contribution très intéressée de la télévision du cinquantenaire, médias du pouvoir PPRD et alliés, et la conférence de presse du Procureur Général de la République, directement au siège de la DC, sont des actes attentatoires à la dignité de toute personne présumé innocente, violant de plus le secret de l’instruction.

Il convient d’épingler que le viol étant une infraction intentionnelle flagrante (article 10 code de procédure pénale congolais amendé), ni la police nationale ni le Procureur Général de la République n’ont traduit sur le champ le présumé auteur à l’audience du Tribunal compétent, tout simplement car l’Hon. Diomi Ndongala était depuis plusieurs heures tranquillement chez-lui à la maison au moment de la descente nocturne de la police au siège du parti d’opposition la DEMOCRATIE CHRETIENNE.

Encore plus étonnantes sont les déclarations du Colonel Kanyama (alias esprit de mort), qui nie avoir arrêté le Président Diomi Ndongala tout en le déclarant “en fuite” afin de détourner l’attention des congolais de son enlèvement par la police politique congolaise.

Mais dans un procédure de flagrance, soit la personne inculpée est arrêté sur le champ et si elle s’échappe des mains de la police – et dans ce cas elle peut être déclarée en fuite – soit elle n’a jamais été arrêtée en “flagrant délit” car elle n’était pas présente sur le lieu du prétendu crime: dans ce cas, toute la procédure de flagrance tombe, laissant le champs ouvert à une BAVURE POLICIERE TRES GRAVE visant à museler un opposant politique en le faisant disparaître et en bloquant le fonctionnement normal de sa formation politique par l’occupation policière de son siège statutaire.

La Police politique aux ordres du Colonel Kanyama et le Balubakat Numbi, Procureur de la République, ont dès lors violé les articles 5 à 8 du code de procédure pénale ainsi que l’article 1er de l’ordonnance-loi 78/001 du 24/02/1978 relative à la répression des infractions flagrantes : « Toute personne arrêtée à la suite d’une infraction intentionnelle flagrante ou réputée telle, sera aussitôt déférée au Parquet et traduite sur le champ à l’audience du Tribunal. S’il n’est point tenu d’audience, le Tribunal siégera spécialement le jour-même où au plus tard le lendemain. ».

C’est au mépris des articles 17 et 19 de la Constitution que l’Honorable DIOMI NDONGALA se trouve à ce jour détenu au secret et soustrait de tout contact avec sa famille et ses proches.

L’acharnement que lui réserve le pouvoir PPRD ET ALLIES comme traitement, depuis novembre 2010 (Arrestation et emprisonnement arbitraire de Diomi Ndongala au Bas Congo) en passant par juin 2011 (tentative d’assassinat de Diomi Ndongala et ses enfants par un élément armée de la Police Nationale Congolaise reconnu par la suite comme membre de la garde personnelle d’Evariste Boshab, haut cadre du PPRD) jusqu’à cet épisode de la machination d’un viol IMAGINAIRE sur des prétendues mineures, procède de l’illégalité absolue dont le point d’orgue est la précipitation par laquelle le Procureur Général de la République piétine la quintessence de l’article 107 al 2 de la Constitution en fait d’immunité parlementaire, dont le Député de l’Opposition Politique congolaise Diomi Ndongala peut se prévaloir en tant qu’élu.

Force doit être reconnue à la loi, la République Démocratique du Congo se voulant un Etat de droit selon l’article 1er al 1er de la Constitution.

Mais la loi et la Constitution de la RDC ont été intentionnellement bafouée afin de priver l’Hon. Diomi Ndongala de sa liberté, sa poursuite par le régime illégitime en place à Kinshasa étant liée à des raisons strictement politiques.

LA PRIORITE POUR LA FAMILLE ET LES MILITANTS DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE EST, A CE STADE, CELLE D’ETRE RASSURES SUR L’ETAT DE SANTE DU DEPUTE DE L’OPPOSITION POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA ET SURTOUT DE SON INTEGRITE PHYSIQUE, APRES 20 JOURS DEPUIS SA DISPARITION.

VOILA POURQUOI LES MILITANTS DE LA DEMOCRATIE CHRETIENNE S’UNISSENT A LA FAMILLE DIOMI

POUR DEMANDER :

1. LA LIBERATION IMMEDIATE DU PRESIDENT DIOMI NDONGALA, MANIFESTEMENT TENU AU SECRET PAR LES SERVICES DE SECURITE CONGOLAIS AFIN DE L’ELOIGNER DE LA SCENE POLITIQUE CONGOLAISE, SON ACTIVISME POLITIQUE EN FAVEUR DE LA VERITE DE URNES EN RDC ETANT GENANT POUR LE REGIME LIBERTICIDE DE JOSEPH KABILA, DONT LE POUVOIR DE FAIT DECOULE D’UNE FRAUDE ELECTORALE MASSIVE ET CONFIRMEE PAR LES OBSERVATEURS INTERNATIONAUX COMME LE CARTER CENTER ET LA MISSION D’OBSERVATION DE L’UNION EUROPEENNE.

2. L’ARRET IMMEDIAT DU LYNCHAGE POLITIQUE ENTRAITENU PAR LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT KABILA A TRAVERS LES MEDIA QUI SONT DE DIRECTE OBEDIENCE DU POUVOIR ( COMME LA TV DU CINQUANTENAIRE APPARTENANT A JOSEPH KABILA LUI-MÊME) CONTRE L’HON. DIOMI NDONGALA, SELON LE SCHEMA MACABRE ET STALINIEN QUI VISE A SALIR LA CREDIBILITE DE LA VICTIME DE LA POLICE POLITIQUE, PAR L’EXPLOITATION D’UNE ACCUSATION IGNOMINIEUSE, AFIN QUE L’OPINION TANT NATIONALE QU’INTERNATIONALE TARDENT A SE MOBILISENT POUR DEMANDER LA LIBERATION IMMEDIATE DU PRISONNIER POLITIQUE EUGENE DIOMI NDONGALA ; IL SIED DE RAPPELLER QU’EN NOVEMBRE 2010, AFIN DE COUVRIR L’ARRESTATION ARBITRAIRE DE DIOMI NDONGALA AU BAS-CONGO, CELUI-CI FUT L’OBJET DU MEME LYNCHAGE MEDIATIQUE, VIA LE VICE-GOUVERNEUR DE LA PROVINCE DU BAS-CONGO, L’ACCUSANT GRATUITEMENT D’ATTEINTE A LA SECURITE DE L’ETAT SUR DES PLATEAUX DE TELEVISION ET DES ANTENNES RADIO.

3. LE RESPECT DE L’IMMUNITE PARLEMENTAIRE DU DEPUTE NATIONAL EUGENE DIOMI NDONGALA, BAFOUEE JUSQU’A PRESENT PAR LA MISE EN SCENE MACABRE ORCHESTREE PAR LA POLICE POLITIQUE AUX ORDRES DU COLONEL KANYAMA (ALIAS ESPRIT DE MORT) AFIN DE DETOURNER L’ATTENTION DE L’OPINION PUBLIQUE NATIONALE ET INTERNATIONALE DE LA SEQUESTRATION DU DEPUTE DIOMI NDONGALA POUR DES RAISONS STRICTEMENT POLITIQUES.

IL SIED DE SOULIGNER QUE LES VIOLATIONS SYSTEMATHIQUE DES DROITS CIVILS, POLITIQUES ET DES GARANTIES CONSTITUTIONNELLES DES CITOYENS CONGOLAIS SONT LES CONSEQUENCES DIRECTES DE LA DERIVE TOTALITAIRE DU POUVOIR USURPATEUR EN PLACE A KINSHASA,

– A PARTIR DE LA FRAUDE ELECTORALE MASSIVE AUX DERNIERES ELECTIONS PRESIDENTIELLE ET LEGISLATIVES,

– EN PASSANT LA MISE AUX ARRETS DOMICILIARES DU VAINQUEUR DES ELECTIONS PRESIDENTIELLES DU 28/11/2012, S.E. ETIENNE TSHISEKEDI WA MULUMBA,

– POUR ARRIVER ENFIN A LA SEQUESTRATION DE SON PLUS PROCHE COLLABORATEUR, NOUS CITONS LE DEPUTE DU PEUPLE EUGENE DIOMI NDONGALA, INITIATEUR ET PORTE-PAROLE DE LA MAJORITE PRESIDENTIELLE POPULAIRE, MPP EN SIGLE.

Démocratie Chretienne,Le Porte – Parole,Marc Mawetehttp://democratiechretienne.org/2012/07/16/20-jours-depuis-la-disparition-du-prisonnier-politique-eugene-diomi-ndongala-le-depute-du-peuple/